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Blessure qui a prit sa source dans une vie antérieure . Retranscription succincte réalisé en ouverture Akasha et réadapté pour le blog

Offre-moi de voir une vie antérieure dans laquelle j’aurais contracté une blessure que je suis en mesure de libérer.

Voici une vie dans laquelle tu as contracté une blessure d’abandon. 

Une voix de haute vibration dans mon oreille interne résonne au fur et à mesure où j’écris. Ce récit se fera en écriture intuitive, tantôt à la première personne, comme si je me racontais l’histoire, tantôt à la deuxième personne du singulier comme si la voix me la racontait.

C’est l’hiver dans un pays anglophone, cela se passe environ vers la fin du XVIIIe siècle peut être le début XIXe.

Dans un pays où il y a beaucoup de brouillard, il doit être très tôt. Tout semble grisé par le gel.

La main qui tient la mienne ne me réchauffe pas, elle me serre fort et me fait mal.

Pourtant, c’est une main que je ne veux pas lâcher.

(je ressens de la peur et de l’incompréhension, ça se passe au niveau du thorax)

Nous voilà arrivés au bout d’un chemin au bout duquel se trouve une maison.

C’est là que l’on va se quitter, je le sais, j’ai la peur aux tripes, mais le froid retient mes larmes, j’ai cinq ans, je porte un petit baluchon et je m’apprête à dire adieu à la femme qui vient de me lâcher la main et qui veut que je termine le chemin seul. 

Je sens le froid piquer l’intérieur de mon nez, j’ai trop de choses à lui dire, mais je sais qu’à cet instant rien ne la fera changer d’avis.

–Termine le chemin seul, je n’ai pas le courage de l’emmener au bout.

Je t’aime… Et après un silence…. Elle me dit, tu me coûtes trop cher, je suis désolée.

Nous voilà arrivés au début du chemin au bout duquel se trouve une maison, c’est là que l’on va se quitter. 

Tu es figée avec ton baluchon et tu t’apprêtes à dire adieu à ta mère.

(Ta petite voix intérieure souffle à ton âme : –

je suis une toute petite fille, je suis toute légère pourquoi tu ne me gardes pas ?)

Tu pars pour l’orphelinat.

La femme à honte et préfère te laisser là au bout du chemin. Elle ne te dit pas adieu et te laisse partir. 

Tu as cinq ans, presque six.

Il est trop dur pour elle de te garder, il se trouve en plus que tu as une santé fragile, les soins coûtent cher et ta santé ne te permet pas un travail en extérieur, ce qui fera de toi, une enfant presque inutile.

Sur le chemin, tu t’interroges à savoir comment tu vas être accueilli.

Tu avances un petit peu comme si tu voulais que le chemin soit très long, ton cœur est brisé et tu as peur.

(Là, arrive un sentiment de colère, tu as peur, la tristesse est aussi très présente dans ton cœur perdu.)

Tu te sens dans une détresse, mais tu contiens tout car il te faut être accueilli au bout du chemin par d’autres personnes qui vont prendre le relais.

(Arrive pendant que j’écris plusieurs émotions qui me submergent, que j’accueille, je me sens en même temps très soutenu comme si au fur et à mesure, je me faisais accueillir et bercé par un baume de guérison. Je ne me sens pas seul et c’est pour cela que j’accueille tout ce qui me vient.

La porte de l’orphelinat est rouge, ce n’est pas courant (peut-être un indice qui correspond a autre chose.), 

Dans ta tête, tu t’interroges à savoir comment va se passer la rencontre avec les personnes derrière cette porte rouge.

Tu restes devant la porte un certain temps. 

Sur la porte rouge, il y a une main en métal qu’il faut actionner pour la faire résonner dans toute la maison.

Mais cette poignée est bien trop haute pour toi et tu n’arrives pas à l’atteindre.

Tu as des moufles en laine usée et tes doigts sont gelés. 

Tu décides de taper à la porte, mais tu as peur que tes doigts se cassent à cause du froid. Tu attends, il te semble attendre longtemps.

Tu te retournes pour regarder le chemin d’où tu viens espère recevoir le soutien de ta mère au lointain, mais elle est déjà partie. Elle a disparu. Elle t’a quitté. Et tu sais que c’est définitif.

(À ce stade de la lecture, une émotion forte m’envahit avec l’envie de pleurer, je sens que ce récit fait écho à une blessure de l’enfance cela me rappelle le divorce de mes parents, je me sens un petit peu submergé par cette histoire. Bien qu’elle appartient à une autre vie, elle résonne. En parallèle, je ressens le baume de guérison qui s’opère au fur et à mesure de mon récit.

.

Enfin, la porte s’ouvre, une vieille dame est à l’entrée, elle t’observe de très haut, elle semble immense. Elle ne te parle pas, elle a l’air blasée de te trouver ici au pas de cette porte, un peu comme si tu n’étais pas la première. 

Derrière elle, tu entends des enfants chanter. Il a l’air de faire un peu plus chaud à l’intérieur. 

L’espace d’un instant, tu t’interroges à savoir si elle ne va pas te laisser là, cela te semble long et tu as envie de pleurer. Puis cette femme, de sa grosse main, te caresse la joue et te fait signe de rentrer. Tu comprends alors que tu es accepté, tu es sauvé.

Au lointain, on peut apercevoir la silhouette d’une femme partir avec empressement.

La porte se referme.

Plusieurs années se sont écoulées.

« Tu as développé des facultés.

Tu as compris que pour te démarquer des autres, il fallait que tu sois différente. Tu as décidé d’être une enfant joyeuse et dynamique. Tu seras durant longtemps le rayon de soleil de cet orphelinat. 

Très reconnaissante, envers les personnes qui t’ont porté, et accueilli. En toi toujours ce besoin de plaire et de satisfaire pour ne pas être laissé, pour trouver toujours ta place. Tu as développé aussi ce besoin de te faire remarquer pour être aimé et ne jamais plus être abandonné. Tu auras développé des stratégies de séduction et une grande intelligence d’esprit. Tu sauras lire et écrire et tu sauras aussi transmettre aux enfants de l’orphelinat l’écriture et la lecture. »

En quoi cette histoire est importante aujourd’hui ?

Elle résonne fortement avec une blessure de l’enfance, un manque de soutien de la part de ceux qui t’ont conçue. 

Mais cette vie antérieure t’offre aussi avoir les qualités sociales que tu as développées et qui sont aussi des qualités que tu développes actuellement. 

Ai-je un autre message ?

Aujourd’hui, tu as encore cette peur de l’abandon, nous constatons que tu ne t’autorises pas pleinement à être, et à agir comme tu le souhaites. Tu agis beaucoup en fonction des autres : “que veut l’autre ? »,« comment satisfaire pour toujours plaire et ne jamais être oublié ? » La blessure persiste aujourd’hui, mais se libère peu à peu. 

Nous constatons que plusieurs vies en lien avec ce type de blessure ont été révélées et libérées. Tu chemines durant cette vie, avec un besoin lié à ton âme, de te libérer de ces fardeaux. Et en toi s’active de nombreuses ouvertures de lumière.