Monsieur Jamain : « Dans les affaires il faut appartenir aux meilleurs clients ».
Canalisation avec un guide anciennement incarné. (2017)
Je suis souvent face à des problématiques sur comment me faire payer et rompre avec le syndrome de l’imposteur.
La question était : comment puis-je vivre de mon activité.
Message et dialogue Homme d’affaires des années 30, anglophone, (un peu philosophe semblerait-il) :
« Dans les affaires il faut appartenir aux meilleurs clients ». Discussion avec un défunt, retranscrit ensuite par écrit.
Homme d’affaires des années 30 venant m’apporter des conseils et son point de vue.
- Vous n’êtes pas dans les affaires ? Cela se voit. Il tripotait une liasse coincée dans un portefeuille en cuir.
Je vous avoue que l’homme charismatique m’était un petit peu antipathique. J’étais en pleine méditation matinale, la maison était encore endormie. Il profitait de ce moment précieux de mes débuts de journée pour m’appréhender. Il était là à m’observer avec un malin plaisir, à garder un silence entre ses questions, ce qui avait tendance à me mettre un peu mal à l’aise. Je me sentis obligé de répondre.
- Ce que vous voulez dire dans la phrase : « Dans les affaires il faut appartenir aux meilleurs clients », C’est qu’il faut que je fasse des choix et que je ne peux avoir n’importe qui comme client ?
En fait je ne comprenais pas où il voulait en venir… Sa vibration était lumineuse, c’était un guide ou un défunt revenant pour m’apporter des conseils alors que je sortais de ma méditation… J’étais plongée dans son univers…
- Ce que je veux vous expliquer, lorsque l’on se lance dans une activité et que l’on veut que cela marche, c’est qu’il y a des concessions à faire. …Faites-vous des concessions ?
Il était droit devant moi et s’était placé à contre-jour. La pièce était grande, on se trouvait dans un bureau très British, tout sentait le cuir et le bois ciré. Il y avait une fenêtre avec des volets intérieurs, j’imagine être dans une vieille maison coloniale, dans un pays très chaud, très humide. Je distinguais mal son visage, un peu comme si il voulait rester dans le secret de son apparence.
– Bah oui j’en fais des concessions. (je vais prendre un stylo pour retranscrire notre entretien)
– Je ne parle pas de ce à quoi vous pensez, je parle des concessions en vous-même ! Si en vous, vous ne rompez pas avec certaines croyances, vous ne vous placerez jamais à la hauteur de vos aspirations. Il pose son index sur sa bouche comme pour réfléchir à la suite …inspire un grand coup… puis reprend…
– Un choix est un choix. Cela peut certes venir d’une idée, mais le choix acte l’idée, si je puis dire. Le choix engage la personne avec l’idée. C’est important de bien définir cela. Dans nos choix il faut qu’il y ait l’engagement d’une certitude, même pour un instant indéfini. 👉 Le choix n’est plus l’idée… MAIS il en découle, suite à une volonté profonde.
– Donc ??? Fis-je d’un air un peu déconcerté
– Donc, votre choix est-il clair ou bien en êtes-vous encore à « l’idée »? L’idée c’est « l’Avant plongeon ».
Nous parlons ici de choix liés à une destinée professionnelle vous n’avez pas oublié ?
- Non j’avais bien compris.
- En gros, je vous demande de concrétiser vos choix en étant clair avec vous-même.
- Très bien je comprends.
L’homme reprend sa discussion sans faire vraiment attention à mes réponses et sans se soucier vraiment de si je comprends bien ce qu’il est en train de me dire. Il est dans sa lancée.
C’est un homme passionné. Il s’est construit de lui-même. Tout ce qu’il est, tout ce qu’il me montre, sort de son expérience personnelle. C’est un homme engagé car il a fait ce choix de réussir sa vie. Je le ressens comme ça mais je n’ai aucune image de ce qu’il était avant, c’est une hypothèse que je perçois en observant cet homme que je trouve de plus en plus charmant et passionnant.
- Faire un choix, c’est faire des concessions, reprit-il. Il n’est pas simple de passer de l’idée au choix. L’idée permet de peaufiner et de « voguer » sur des « allées et venues ».Le choix vous mène de l’avant, et les concessions sont, si vous voulez, les quelques bateaux que vous laissez sur le quai.
- Oui, mais si ces bateaux ont besoin de moi ?
J’étais au cœur d’une conversation avec un défunt, mais tellement concentrée à ne pas perdre le fil et à rester connectée à sa fréquence, que j’en oubliais totalement l’espace et le temps.
- Si ces bateaux ont besoin de vous, ils font le choix de venir vers vous en tant que personne décisionnaire de leur direction et non pas dans la direction « dilettante » de l’idée.
- Ils font appel à quelqu’un qui se positionne.
- Arrêtons si vous le voulez bien, les allégories.
- Par exemple : Vous êtes médium et faites le choix d’en vivre et d’en faire votre métier. Vous faites le choix car un jour l’idée, puis l’action… « Au commencement il y avait le verbe » cela vous dit-il quelque chose ?
- Bah oui
À la dernière question, l’homme pointait son doigt vers moi, comme pour vérifier que je ne décrochais pas de la conversation.
Il reprend.
- Très bien, alors ce choix est fait mais si l’idée subsiste et reste à ce stade, un espace tel un « non-lieu », s’installe pour accueillir une dilettante. Cette dilettante, vous la cultivez avec votre « Non choix » et tous les doutes et le manque de confiance qui vous habitent, vous donneront le prétexte d’offrir de la gratuité et de la gentillesse, d’offrir votre temps à des personnes dans le besoin, sous couvert que vous êtes une femme très généreuse.
La phrase avait mis l’homme en apnée. Ses cheveux jusqu’à maintenant maintenu en arrière commençaient à se détacher de la gomina. Une mèche glissa sur son visage qu’il repositionna instantanément.
Je vous avoue que la conversation commençait à être très passionnante. Je suis, dans cette transe, subjuguée d’avoir une conversation comme cela avec autant de « matière ».
- Heu, attendez, voulez dire que je ne dois plus faire de la gratuité? Vous parlez de gratuité ? Ce que j’offre à mes amis ou aux personnes dans le besoin ?
- Je parle de cette fausse gratuité qui ne découle pas d’un choix, mais d’un manque « d’assumer » ses choix. Vous ne décidez pas à qui vous offrez, vous offrez en espérant que l’on vous comprenne. Le choix ne doit être prit uniquement de vous. 👉Le choix d’être payé de ce que vous proposez en service. Vous comprenez ?
- Le choix d’offrir à qui, quoi et quand, doit se faire en amont et non subi, comme le plus souvent chez vous.
En fait je réalise que cet homme me suit depuis quelques temps et à bien observé « mon problème », mon rapport à l’argent, ma difficulté à assumer et le fait d’être payé pour mes prestations. Une problématique récurrente chez les praticiens… en fait je communique avec un guide visiteur.
Il reprend et insiste :
- Appartenir « à ses bons clients », veut dire qu’il faut assumer son choix de praticienne et offrir des services payants, car cela découle d’un vrai choix d’en vivre. 👉Si bien sûr vous voulez en vivre👈.
Appartenir, ne veut pas, ici, parler de possession au sens propre.
Il était adossé à la table de son bureau. L’image que me réfléchissait le défunt, était celle d’un homme impeccablement habillé. Son costume 3/4 était clair et portait, malgré la chaleur un gilet sans manche pour compléter l’allure irréprochable. Je ne pouvais m’empêcher de comparer ce magnifique cliché à quelques films relatant les années 30.
- Revenons, si vous le voulez bien, sur l’allégorie des bateaux. Le mot appartenir, dans ce contexte, se rapprochera plus du mot « voguer », dans le sens du mouvement. Disons « qu’appartenir à ses meilleurs clients » signifierait : « surfer sur le creux de la vague » si l’on veut utiliser un terme propre à votre époque.
Après un silence, l’homme fixait un point au sol, comme perdu dans ses pensées et…
- Je suis d’une époque où nous aimions observer le sens large des mots.
La philosophie nous permettait d’ouvrir des champs de vision sur différents points de vue. Je me permets d’observer qu’à votre époque, l’émotion et l’importance que vous donnez aux mots sont primordiales, et pour autant, vous ne prenez pas le recul nécessaire. Je constate de plus en plus de susceptibilité et d’étroitesse dans certaines définitions.
- Bah non ce n’est pas vrai !
Je venais de penser tout haut, mais je n’ai pas pour autant eu l’impression de l’interrompre. Je pense qu’il ne se souciait guère de ce que je pensais pour le moment. Il était là pour me communiquer quelque chose et non pas pour dialoguer.
L’homme est parti, pendant quelques secondes…
Je reste seule toujours dans ma position de méditation à me demander s’il avait décidé de clore la conversation.
C’est alors que l’image et l’ambiance de la pièce, du contre-jour avec les volets fermés, l’odeur, me reviennent. L’Homme réapparaît au même endroit. Aucune idée, ni indication sur l’endroit où il a été, ni la raison pour laquelle il s’est absenté.
- La spiritualité pour certains est enfermée dans des textes, dans des éducations, et dans des cultures. L’ignorance persiste hélas encore beaucoup trop à votre époque et je ne cesserai de vous conseiller de philosopher pour accroître vos discernements.
- Je suis cependant assez surpris de cette opportunité de pouvoir échanger avec vous. Nous sommes sur deux plans différents. Moi, passé de l’autre côté, je suis pourtant à m’exprimer sur des sujets qui vous sont d’actualité. Dans mon incarnation, je ne voulais pas croire à une vie après la mort. Cette hypothèse je la laissais aux « croyants ». Je constate, de manière surprise, qu’il n’est pas nécessaire de croire en un Dieu pour communiquer avec les défunts !
L’homme c’était totalement décontracté en quelques secondes. Il rigolait et s’écoutait rire. Toujours aussi impeccable et dans le contrôle de sa personne, il était impressionnant.
- D’autant plus, reprit-il, que je ne suis pas francophone et que la traduction se fait en simultanée.
Son message avait été délivré il n’avait plus rien à me communiquer.
Il disparut tout comme l’ambiance dans laquelle il m’avait plongé pour me transmettre ce qu’il voulait me partager.
Je sentais mes fréquences revenir à mon présent. Je me sentais revenir dans mon actualité, dans mon quotidien. Juste le temps de lui poser une dernière question
– Quel est votre prénom ?
– Appelez-moi Mrs Jasmin.
✨✨✨✨
Il semblerait que l’homme soit mort en 1939 d’un accident de voiture. Il est venu m’apporter un petit peu de son point de vue, j’admire ces personnes qui ont énormément de confiance en elles et qui se sont construites seules. Il semblerait que cet homme ait eu une vie passionnante !
Je vous livre tel quel ce que j’ai canalisé mais reste encore un peu émue et très touchée par ce partage.
Je prends note sans savoir vraiment comment mettre en pratique tout ce que je viens d’entendre.
Je ne juge pas mais je sais qu’il y a des choses que je vais prendre et d’autres que je vais laisser pour le moment.
Quelle richesse de pouvoir échanger et rencontrer des âmes aussi passionnantes.
Merci infiniment, avec toute ma gratitude.
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