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Ames errantes,

L’homme qui se nomme Marcus ou Marius me parle :

« Je suis l’homme de la tribu, l’homme du clan, le patriarche. Je suis accompagné des derniers. Ceux qui ont le plus souffert. » 

Il y a bien longtemps que nous investissons ces lieux, bien longtemps, bien avant la construction de ce domaine. Nous avons investi les sols des profondeurs des caves et des couloirs, sous le sols…. En ces lieux, nous avons rencontré un homme jeune, tombé dans un puits. Lui… avait trop vu… Ce n’était pas un accident. Il était bien plus jeune en vies que nous, il était plus récent. Sa mémoire ère encore les lieux, nous le croisons parfois mais nous ne sommes pas sur la même fréquence. Nous ne croisons pas cette femme que vous évoquez, on a chacun un « territoire » une fréquence….

Notre histoire

Nous aimions dans notre manière, la croyance des élus et nous avons été isolés pour une autre cause qui a servi de prétexte. 

Dans la colère de certains, dans la jalousie et la haine envers nous, d’autres ont jeté leur dévolu sur notre communauté. Ils avaient peur de notre amour inconditionnel… Nous étions des fardeaux, des pestiférés aux yeux de ceux qui voulait notre perte. Tout d’abord, Nous avons été parqués et nous avons dû être oubliés aux yeux de tout le reste du monde.

Les murs dans lesquels nous avons été enfermés, nous ont empêché de vivre et de voir et d’être libre… (j’entends un souffle en corrigeant le texte). Puis un jour ils ont cessé de nous fournir les denrées vitales. Nous étions dépendants et la maladie nous gagnait.

(…)

Pour survivre nous mangions les plus faibles ce qui mouraient en premier. 

Pourquoi nous ont-ils parqué pourquoi tant d’humiliation d’autres de notre même lignée ont moins subi que nous aujourd’hui dans ces murs, par le sort des flammes ils ont été libérés plus vite.

(…°)

L’odeur de la charogne mêlée à nos déjections cumulées depuis des jours est dans nos bouches, dans nos yeux dans tout notre être.

Ils veulent faire sortir le diable en nous. Ils veulent que la dernière image qui reste de nous soit dans la plus grande animalité la plus grande monstruosité qui soit.

Ils veulent effacer tout notre enseignement notre sagesse de notre lignée liée à notre st culte. Nous subissons Leur perversion.

Nous pensions jusqu’au bout, avoir la libération de notre seigneur, mais nos actes nous poussent à la folie, plus de raison, plus d’identité. Les prières n’arrivaient plus à sortir tant la folie habitait nos corps et nos âmes.

J’ai dû tuer les hommes qu’il restait , j’imaginais que ma vie était encore plus en péril à côté de ces males me regardant comme si j’étais le dominant à battre. Mon fils que j’ai tenu dans mes bras, il ne pouvait finir mangé par ces charognards. 

Les femmes à qui il ne restait plus de larmes pour pleurer, plus d’enfants à chérir mais encore une grande lucidité (contrairement à nous les males), préféraient en finir par elles-mêmes et partaient de leur plein gré dans les plans supérieurs. 

J’ai vu ces énergies pures les accueillir, je pensais à des illusions dû à la folie, je sais aujourd’hui que ces énergies les ont accueillis avec toute la pureté liée aux vibrations de ces plans divin.

Nous sommes lasses ….

Comme pour en finir des odeurs des hurlements qui découlaient de nos murs, un jour ils ont mis les flammes et nous ont enfumé. Ils ne nous ont pas libéré par la porte que j’imaginais. Ils ont condamné nos corps définitivement jusqu’au bout. J’imaginais pouvoir avoir cette porte qui s’ouvre sur nos terres, nos forêts. 

A-t-on servi d’exemple pour les autres pour tout ce qui, de l’autre côté, entendaient nos plaintes et nos démences. 

La mort est arrivée mais la colère et la folie empiétaient sur cette libération. 

Impossible malgré les fumées de libérer nos âmes. 

Nous étions sept et trois et nous voici sept, encore ici à choir.

Le goût de cette viande, de cette chair interdite, nous condamnent et nous meurtri ici pour toujours.

Un archange parle……

-Mon cher ami, il est bien temps que ton labeur cesse. Ne crains pas d’être jugé sur tes terreurs. Ne crois pas non plus que tes actes te pèsent plus ici, car nous t’accueillons tout entier. 

Le jugement est vécu dans ta matérialité et non parmi nos fréquences.

Ici tout est énergie pure, Ceux qui sont parti avant vous, sont là et vous attendent, sans aucune animosités sois en sure…

Viens mon ami laisse toi guider vers cette lumière accepte. 

Nulles êtres ne mérite de rester où tu te trouves plus longtemps. 

Ce n’est pas ta place. 

L’enfer est dans ce que tu as créé, subit et non ce que tu vas purifier à nos côtés. 

Viens mon ami, ici tout est léger et vibrant, tu retrouveras la raison de tes expériences et tu comprendras le pourquoi de tes vies, Le pourquoi de tes épreuves. 

Viens mon ami et retrouves tes ancêtres qui t’accueillent avec tout leur amour.Les paliers se feront en plusieurs fois et tu apaiseras ton âme à chaque fois un peu plus. Ne te juge pas car tu n’es plus dans tes enfers. Viens nous t’ordonnons de passer, toi et les autres, tu n’as plus le choix ici n’est pas ta place. Nous t’avons écouté maintenant Je t’ordonne… »