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Les Ames passent par plusieurs chemins pour partager avec moi leurs positions, leurs situations, leurs messages. C’est à nouveau en rêve que l’une d’entre elles est venue m’expliquer sa position. La différence avec un rêve banal est assez claire, la fréquence n’est pas la même. C’est une définition différente que celle des rêves, l’écho dans les sons, la vitesse de l’image, le point de vue… un sursaut dans mon corps…

J’étais rentrée depuis peu d’une tournée de spectacles et j’étais épuisée. Si bien que je m’étais refusée de me connecter à qui que ce soit si ce n’était de moi-même et procéder aussi, à un nettoyage sur mes corps énergétiques ainsi qu’un ancrage. Les voyages et les tournées professionnels me déséquilibrent souvent, je perds mon centre. Je me couche tard, fait la fête, je me retrouve dans un univers complètement différent et très tumultueux, (comparé à ma vie de famille, chez moi à Toulouse). Je m’étais imposé 10 jours de reconnexion avec moi-même et avais décidé de ne faire aucun soin jusqu’à ce que je sois au top.

Je rêvais donc paisiblement, tranquillement et subitement on m’a changé de chaîne. Je reçois en moi-même un « là faut écouter ! ».

Je me mets donc en connexion, en mode alpha (mode qui représente l’état méditatif), et plonge dans ce plan qui m’a été ouvert.

Je me retrouve dans une voiture, avec mon mari, Jean Michel, c’est lui qui conduit nous sommes à la sortie d’une petite ville. La campagne est proche il y a du vert un peu partout. 

Nous croisons une voiture de police arrêtée sur le bas-côté et une autre voiture collée à elle. Il y a une dispute entre l’agent de l’ordre et un homme furieux qui a l’air de ne plus se contrôler. Il est hors de lui, il donnait l’impression de leur reprocher la terre entière. J’aperçois sa voiture endommagée sur le côté, ainsi que celle de la police. Je me demande si ces derniers n’ont pas provoqué l’accident, ce qui justifierait l’état de cet homme. 

 Nous continuons notre chemin et tout d’un coup, Jean Michel sort de la voiture, paniqué :

  • Julie tu peux regarder je crois que je saigne
  • Bah oui mais attexnds-moi pourquoi tu cours ?

Effectivement Jean Michel avait une énorme tâche de sang sur le dos. Je le suis. 

Il s’arrête près d’une rivière, non loin de la route. 

En le rejoignant, je m’aperçois qu’il s’était transformé en

une femme, soixante ans environ. IL/Elle avait les cheveux tirés en arrière, châtains grisés par le temps. Les traits de son visage étaient fins. Elle avait l’air épuisé.

 Elle s’est assise adossée à un rocher, au bord de l’eau. Je comprends alors que c’est une âme accrochée à mon mari, (qui ronfle, d’ailleurs, tranquillement, à mes côtés.)

 Je regarde son visage et elle a une blessure au front. 

À côté de nous il y a une famille qui pique-nique. Je me tourne vers eux :

  • Excusez-moi, vous n’auriez pas de l’eau pour que je la soigne ?
  • Tenez c’est de l’eau sale mais ici on est dans le bas astral alors on n’a que ça !
  • Ah ! et vous en êtes conscient en plus ? leurs dis-je, d’un air dubitatif ?

Je prends l’eau terreuse qu’ils me tendent, je suis surprise qu’ils emploient le terme « bas astral  » mais comme je suis censée rêver, je décide de ne m’étonner de rien.

Je transforme l’eau sale en eau pure et l’applique sur la blessure.

La femme tourne son visage vers moi et me regarde en me disant.

– Tu ne peux rien pour moi, tu n’as pas les moyens de le faire.

Elle avait un accent anglais mais avait l’air de parler français à la perfection.

– Vous avez raison, effectivement, lui dis-je, je ne peux rien faire car j’ai une grosse crève, je suis malade depuis quelques jours et je n’ai pas la force de faire grand-chose, mais je ne suis pas seule, et d’ailleurs, vous non plus !

J’inspire un grand coup, me recule comme pour laisser faire ce qui devait se faire.

A ce moment précis je sens autour de moi des énergies s’activer, il y a eu comme un feu vert qui a permis à plusieurs lumières de se mettre en action.

Je perçois les guides de lumière venant d’en haut, les miennes, mais aussi celles venant de mon mari, qui ronfle toujours, paisiblement à mes côtés.

J.O.C.E.L.Y.N.E, Jocelyne c’est son prénom me dit-on.

La famille à nos côtés se précipite pour ranger leurs affaires, la bouche encore pleine de leurs sandwichs, ils se sentent happés, ils sont excités à l’idée de pouvoir partir. 

  • – La curiosité nous a fait rester, on attendait le bon courant ! me disent-ils. Ils ressemblaient à la famille Groseille, dans « la vie est un long fleuve tranquille ». 

J’observe Jocelyne se laissant aspirer avec une grande l’élégance. Comme un papillon de nuit emporté au ralenti dans un vortex de lumière…

Je constate qu’il est agréable d’observer cela. 

Une fois le passage fait, la lumière s’éteint, je remercie les présences et toutes les lumières d’avoir aidé ces âmes. 

Mon tendre époux, émet un profond soupir, je le sens comme soulagé. Il ne ronfle plus mais ronronne à présent. Je m’étire, tousse un coup, cherche dans le noir ma boîte à mouchoirs, en utilise une bonne dizaine, me lève et part méditer. Je n’ai plus de fièvre aujourd’hui et sens la maladie partir… 

Avec toute ma gratitude